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Alors que l'année 2024 touche à sa fin et que nous entamons la nouvelle année 2025, faisons un récapitulatif du marché immobilier au Liban pour l'année écoulée.

Les principales caractéristiques du marché immobilier en 2024 demeurent ainsi :

• Aucun prêt immobilier n'est disponible sur le marché, et donc les acheteurs payent toujours en cash.
• Nous sommes dans un marché secondaire ; les vendeurs sont des particuliers, car les promoteurs restent encore réticents à démarrer de nouveaux projets immobiliers.
• Les prix de l'immobilier continuent d'augmenter, mais de manière timide ; nous restons encore en dessous des prix de 2019 de 20 % à 35 %, selon les régions.

L'année a commencé avec des espoirs de croissance économique et une perspective positive sur l'immobilier au Liban en général. En effet, nous avons observé une forte demande au premier semestre de l'année, et les transactions chez JSK ont bénéficié d'une belle croissance d'une année à l'autre pour la première partie de l'année.
Avec le début de l'été, le marché immobilier a commencé à se paralyser à cause d’une crainte accrue d'une guerre imminente. Néanmoins, les chiffres des transactions restaient bons, bien qu'inférieurs au boom estival attendu, où les expatriés libanais sont présents.
Puis, en septembre, les tambours de guerre étaient trop bruyants et les événements ont commencé à se dérouler. En un rien de temps, le Liban était totalement en guerre, avec la banlieue de la capitale bombardée quotidiennement et différentes parties de la capitale menacées et frappées occasionnellement. Le désespoir était le facteur dominant sur tous les plans, mental et économique. Cependant, cela a entraîné une demande de propriétés dans la zone « plus sûre », notamment dans le Metn et le Kesrouan, et même dans la capitale Beyrouth, dans des quartiers comme Achrafieh. Ce n'était pas prévu, et pourtant, même pendant les mois de guerre, les transactions immobilières ont continué à se matérialiser à un rythme relativement normal, aussi bien en octobre qu'en novembre. Décembre n’était pas bon pour l'immobilier au Liban, malgré le fait qu'un cessez-le-feu ait été atteint.

Si l'on compare d'une année à l'autre, les transactions immobilières n'ont pas diminué (du moins chez JSK) ; toutefois, la croissance attendue de 15 % à 20 % a été réduite 5 % à 10 % en raison de l'impact de la guerre au quatrième trimestre.
Les perspectives pour 2025 sont positives, mais les gens sont prudents à ce stade ; il est bien connu qu'un boom est généralement attendu dans un marché d'après-guerre et que les prix devraient augmenter. En fait, de nombreux vendeurs suspendent actuellement leur décision de vendre, en attente de l'impact du cessez-le-feu et la possibilité d'élections présidentielles début 2025. Comme le marché immobilier est également censé connaître un essor en 2025, cela reste fortement dépendant de la stabilité politique du pays.

Les résultats de la guerre sur l'économie libanaise ont été dévastateurs, mais s'il existe vraiment une possibilité de reconstruction accompagnée d'une nouvelle stabilité politique, cela pourrait entraîner un résultat immédiat et positif pour le marché immobilier. On s'attend à ce que Janvier clarifie les perspectives du marché immobilier au Liban en 2025 ; en Janvier, la période de cessez-le-feu de deux mois prendra fin et nous saurons ce qui va suivre ! En Janvier également, nous saurons si l’élection présidentielle aura lieu; ces deux éléments auront un impact majeur sur l'économie libanaise en 2025 et, bien sûr, sur le marché immobilier libanais.

Ainsi, en tant que Libanais, souhaitons une perspective positive en Janvier, car cela aura un grand impact sur toute l’année 2025.